Structuring Thought and Imagination Brick by Brick — The Blackwell Philosophy and Pop Culture Series

Structuring thought and imagination brick by brick, Lego is more than child’s play By Sondra Bacharach You might think Lego is just a kids’ toy – one you played with as a child and now step on as you walk through the house as a parent. These days, however, the bricks are showing up in all […]

via Structuring Thought and Imagination Brick by Brick — The Blackwell Philosophy and Pop Culture Series

Posted in Uncategorized | Leave a comment

The Last Jedi: Nihilism, Übermenschen, and a Rey of Hope

The Blackwell Philosophy and Pop Culture Series

The Last Jedi

Nihilism, Übermenschen, and a Rey of Hope

by Edwardo Pérez

The Force Awakens ended beautifully, with Rey and Luke Skywalker staring at each other, standing atop an island mountain, with a lightsaber between them – held out by Rey in a gesture of respect and hope. It’s such a significant moment in the Star Wars narrative that John Williams gives us a new theme – one so profound, it captured not just the new awakening Episode VII was all about but also the mystery and fantasy the first six films were based on, providing a musical anticipation for what comes next. Until …

Luke takes his old lightsaber, in Rian Johnson’s The Last Jedi, glances at it for a brief moment, and then flippantly tosses it over his shoulder as if were nothing more than a useless, broken toy – shattering the beautiful scene and turning…

View original post 2,797 more words

Posted in Uncategorized | Leave a comment

L’enfance pour toujours

Les enfants naissent philosophes. Ils voient tout et s’émerveillent, se demandant pourquoi. Tout est objet de questionnement. Et toute question est légitime, profonde et significative.

Puis le moment décisif débarque à l’âge adulte. En grandissant, l’enfant commence à censurer son émerveillement, il se dit à quoi bon? Si c’est comme ça, c’est comme ça. Pourquoi faire le pourquoi des choses?

On grandit, et au lieu de s’émerveiller à la vision des choses, au sentir des vécus, à l’exception de l’être, l’adulte cesse de s’étonner. Non pas par désintérêt, mais parce qu’il arrête de croire en son émerveillement. Ce n’est plus pourquoi faire, mais c’est le “peu importe le pourquoi”. Je subis le monde, j’y habite, je n’y peux rien. Je suis soumis et l’être soumis ne se révolte pas.

L’émerveillement est une révolte. J’ai toujours demandé pourquoi. Je fais la philosophie, littéralement. Je la fais, tous les jours. Tous les jours, je m’arrête au pourquoi. Quand mes questions ont dérangé l’être des choses, quand mon être a gêné et quand les réactions se sont multipliées, j’ai censuré mes questions. J’ai choisi d’enregistrer l’émerveillement, de le suspendre et de le vivre seule à un moment intime dans ma journée. Suspendre une émotion quand elle est inacceptable dans un milieu donné, n’est-ce pas l’acte social par excellence? Calmer sa colère, prostituer une grimace et froncer les sourcils pour ne pas tout dire… Qu’est-ce qu’on apprend des choses en devenant adulte…

J’ai appris à prendre des photos, de très jolies photos par lesquelles je sélectionne un moment, je le mémorise, je le rumine, je le revis à ma guise sans le regard de l’autre.

Je prends des photos comme je pose des questions. Plein de photos, ça peut gêner, ça peut déstabiliser, mais on me les réclame plus tard parce qu’on n’y avait pas pensé mais après coup, ça remet les points sur les i.

En grandissant, l’enfant en moi a continué à prendre des photos, à sélectionner des moments et à les revivre. Mais l’adulte en moi se suicide tous les jours. Je prends des photos car tout est beau. Tout est bon, tout m’appelle à poser le pourquoi des choses. C’est quoi? De ce côté, de l’autre,… Tout est là, et j’adore tout, tout simplement. Je prends tout en photo, ça appartient à mon être, ça me pousse à interroger le réel. Car ce n’est pas le réel tant que je ne l’ai pas remis en question.

J’ai grandi, j’ai commencé à prendre moins de photos. J’ai commencé à subir les choses, à vivre passivement, à mourir peu à peu. Je fais le choix parfois de ne pas prendre ma caméra. Je décide a priori qu’aujourd’hui, rien ne mérite d’être questionné. Je ne digère plus la réalité. Je sors parfois sans vouloir rien m’approprier.

C’est quand on grandit qu’on ne cherche plus le pourquoi. Je ne prends que peu de photos. Si je les prends, je n’y retourne souvent pas. Je ne pose plus de questions. C’est comme ça, j’ai grandi.

Tout n’est pas beau… Ma caméra est cassée… Ni couleur, ni noir et blanc… Le monde tout simplement. J’y suis là momentanément après tout… A quoi bon? Souvent, je marche et je ne regarde rien… rien ne mérite d’être regardé, écouté, touché, goûté ou vécu… Je marche, je ne m’arrête plus. Je suis une adulte.

Quand le bébé en moi se réveille, je veille à le faire taire en fermant les yeux et en accélérant mes pas… Pas de photos aujourd’hui, Caline.

Posted in reflexion | Tagged , , , | Leave a comment

Artist Francis Bacon on the Role of Suffering and Self-Knowledge in Creative Expression

syndax vuzz

“When a man finds that it is his destiny to suffer… his unique opportunity lies in the way he bears his burden,” Viktor Frankl wrote in his spectacular 1946 treatise on the human search for meaning. We’re immersed in a great deal of cultural mythology regarding spiritual and psychoemotional suffering, but nowhere is it more dangerously romanticized than in the “tortured genius” myth of creative destiny — a myth whose patron saints include tragic heroes like Vincent van Gogh, David Foster Wallace and Sylvia Plath. It’s a formulation of creative pathology that I’ve always found toxic, and yet beneath it lies a deeper conversation about the role of suffering in human life and creative expression.

via Artist Francis Bacon on the Role of Suffering and Self-Knowledge in Creative Expression | Brain Pickings.

View original post

Posted in Uncategorized | Leave a comment

Sur l’inattendu

C’est quelqu’un qui vit dans l’attente. L’attente des moments absolus. Absolus dans le sens de sacré et parfait. Ou parfaitement sacré. Joli mariage de mots.

Rien ne peut être si c’est ordinaire, si c’est commun. Tout est dans l’exception. Pour elle, le seul plaisir se situe dans cette exception. Du coup, Madame déprime. Elle déprime parce que l’exception est justement une exception. L’exception n’est pas en permanence. Elle est temporaire et tellement exceptionnelle qu’elle ne peut être vécue que dans le non-être. L’exception arrive et nos sens et notre vie sont impuissants face à ce différent. Nos sens demeurent incapables de la vivre sachant qu’elle est ce qu’elle est. Exception de passage. Si elle était permanente, on lui aurait accordé une autre nomination. L’exception est mais elle l’est quand on est incapable de la vivre. On la reconnait mais on reste foncièrement incroyant, ou alors croyant et récepteur passif. Ce qui d’ailleurs tue le potentiel et l’être de l’exception. Le récepteur actif lui aussi massacre l’exception en la réduisant au commun, à l’ordinaire.

Madame a mal dormi. Elle a vécu un moment exceptionnel mais la nuit, elle a réalisé qu’elle ne l’a pas vécu comme elle aurait voulu le faire si elle en était prévenue. Prévenir quelqu’un que la magie est là? Impossible. Mais l’attente était là. L’événement arrivé, l’attente tomba et Madame resta confuse. Le sol trembla. Son Coeur chercha à comprendre l’exception. Son Coeur se perdit dans cette recherche qui le brisa. Un Coeur qui cherche à raisonner, c’est un blasphème, et pour le Coeur et pour la raison.

Madame se détruit. Le va-et-vient Coeur-raison n’était pas simple. L’exception ne se vouait pas au comprendre. Mais au vivre seul. Ou au seul vivre.

Mais qu’est-ce que vivre pour un être qui ne réfléchit pas? Et si réfléchir arrêtait le vivre, le ralentissait, le détruisait en lui imposant une identité autre?

Madame viva l’exception et mourut le lendemain.

Mourir de l’indécision, mourir de l’incapacité de gérer l’imprévu suivant les critères tracés à l’avance. Mourir du nouveau qui refuse d’être renversé par le déjà-là. Mourir parce que Madame ne savait vivre que dans l’attente. L’attente des moments absolus.

Qu’est-ce qu’un moment absolu?

Ca, elle ne voulait pas le savoir. Elle ne pouvait pas le savoir. Quand c’est arrivé, Madame se retira avec grâce. Tête baissée, agonisante et en douleur.

L’attente est de loin mieux que le moment attendu.

Posted in Uncategorized | Tagged , , , , , | Leave a comment